Aluminio (8)
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Le marché des métaux de base reste chahuté depuis le début de l’année, d’abord du fait des tensions protectionnistes sur fond de conflits commerciaux entre la Chine et les Etats-Unis. En effet fin février Donald Trump annonçait la mise en place de droits de douane sur l’aluminium et l’acier importé aux Etats-Unis. Par la suite les sanctions annoncé par le président Américain à l’encontre d’oligarques Russes et notamment le dirigeant du second producteur mondial d’aluminium a eu un effet accélérateur sur le cours de l’aluminium qui progresse de plus de 20% depuis le début du mois.
Un cours en hausse depuis fin 2015
Le graphique du London Metal Exchange (ci-dessus) montre l’évolution du cours de l’aluminium sur une période de 8 ans. Actuellement le cours évolue sur les niveaux de novembre 2011 et le maintien des sanctions envers les oligarques Russes pourrait continuer de soutenir le prix de l’aluminium.
Une tres forte hausse sur 2 semaines
En s’intéressant au graphique court terme, l’aluminium évolue à l’extérieur du canal et pourrait poursuivre son mouvement vers l’extension de Fibonacci de 161,8% (baisse de janvier à avril 2018) située à 2483. Attention toutefois au risque de correction rapide en cas d’allègement de ces sanctions mais également sur fond de prise de bénéfices avec une progression supérieure à 20% en deux semaines.
Source : www.dailyfx.com
Les fours de fusions d'aluminium sont composés de réfractaires (silice, alumine, ...) afin de résister à l'agressivité du métal liquide. Leur tenue dans le temps est conditionnée par la nature des réfractaires utilisé, la réalisation du briquetage du four et les conditions d'utilisation (température de fusion, entretien).
Résister aux agressions du métal liquide
Les fours de fusion, qu’ils soient à induction ou à creuset contiennent du métal liquide à haute température, de ce fait le garnissage réfractaire doit résister aux attaques du métal. Le bon fonctionnement de ces fours repose sur un choix et une utilisation correcte des matériaux réfractaires qui constituent la zone de fusion et les différentes parties du four de fusion. Il est important d’avoir une bonne tenue du revêtement réfractaire afin d’augmenter la durée des campagnes entre les réparations et de limiter la consommation spécifique de matériau. Les matériaux retenus doivent non seulement résister à la température mais également aux sollicitations mécaniques occasionnées par la présence du métal liquide et l'entretrien du four.
Matériaux utilisés
Les briques sont constitués d'un mélange de silice (Si02) et d'alumine (Al2O3) en proportion variable, mais contiennent d'autres éléments (MgO, CaO, FeO2, SiC, ...). Les briques sont collées avec une colle spécifique. Les briques peuvent être posées en quinconce, ce qui augmente leur tenue dans le four.
Séchage
Le séchage des briques et du réfractaire est une opération importante qui prend plusieurs heures et doit respecter une courbe de montée en température. Cette courbe est enregistrée. Un brûleur d'appoint est nécessaire pour l'opération de séchage.
Dégradation
Lorsque la dégradation du réfractaire est importante peuvent apparaître des bourgeonnements de corindons dans les zones en contact avec le métal liquide et l'air du four. Si le corindon (matériau extrèmement dur) se détache des parois du four, il peut créer des points durs dans les pièces qui vont provoquer des casses des outils de coupe.
fuente: My little blog fonderie
Cette vidéo de 18 minutes de la BBC, si elle n'est pas de toute jeunesse (1973) vous dit TOUT sur la formation des grains (taille, anisotropie, ...) dans les métaux (alliages d'aluminium et aciers). Elle explicite l'impact du process de transformation (cold rolling, fonderie, ...) et des traitements thermiques sur la microstructure et l'influence des grains sur les caractéristiques mécaniques des pièces. C'est bien fait, très didactique et intéressant et nous sur My Little Blog Fonderie, on a bien aimé le petit coté rétro (l'essai de traction manuel, les parasites et décrochages de la vidéo VHS, ...) et le style très très sérieux de la BBC (bien voui, à la BBC, on fait dans le sérieux Madame). Si vous souhaitez voir une vidéo hilarante, ou si vous être légèrement dépressif, passez votre chemin camarade... Sinon et si la métallurgie vous passionne, c'est pour vous.
Source: My little blog foundarie
Source video: BBC
Ford a ravi la vedette au dernier Salon de Detroit avec la nouvelle génération de son pick-up F-150 dotée d’une carrosserie en alliage d’aluminium. Il a indiqué que le nouveau modèle pèserait entre 250 et 320 kilos de moins que l’actuel, pour une large part grâce à l’utilisation d’aluminium, et qu’il prévoyait de le commercialiser à des prix proches de ceux de l’actuel (qui s’échelonnent de 24 500 à 55 000 dollars). Le nouveau F-150 s’inscrit dans la stratégie de réduction de la consommation des véhicules du constructeur. Ford n’a pas donné d’indication concernant la consommation du véhicule, mais selon des informations parues dans la presse, il viserait une consommation de carburant sur route de 7,8 litres aux 100 kilomètres.
Des coûts de matériaux plus importants
La décision de remplacer la carrosserie en acier du véhicule le plus vendu aux États-Unis et le plus rentable de Ford par une carrosserie en aluminium pourrait révolutionner le marché américain des utilitaires, mais aussi réduire les bénéfices du constructeur. Elle implique en effet des coûts de matériaux plus élevés, d’importants investissements dans les outils de production et l’ingénierie, ainsi que le risque d’une mise en fabrication compliquée et troublée et d’une possible résistance de la clientèle. Se pose également le problème des coûts de réparation des panneaux de carrosserie et par ricochet du montant des primes d’assurance.
Une réparation facile des panneaux endommagés
Ford a souligné à cet égard que le modèle avait été conçu pour être réparé facilement. Il s’est en outre engagé à aider financièrement ses concessionnaires et les ateliers de réparation pour que les panneaux de carrosserie endommagés puissent être remplacés ou réparés à un coût compétitif. Eric Noble, président de la société de conseil The CarLab, a estimé que l’utilisation d’aluminium augmenterait le coût du nouveau F-150 d’au moins 1 000 dollars, sachant que l’aluminium est environ trois fois plus cher que l’acier.
Source : www.ccfa.fr
Source: My little blog fonderie
Une pièce de fonderie, qu'elle soit en fonte en aluminium ou en acier, possède des propriétés mécaniques en statique (Rm, Rp0.2, allongement) et en dynamique (limite d'endurance en fatigue) qui résultent d'un certain nombre de paramètres (conception de la pièce, éléments d'alliage, ..., finesse de la microstructure).
Les facteurs importants
Les principaux facteurs qui impactent sur les caractéristiques mécaniques (en statique comme en dynamique) d'une pièce sont :
- La teneur en éléments d'alliage qui entrent dans la composition chimique de la pièce (Al-Si7Cu3Mg pour un aluminium ou 2.7 % C, 0.6 Si, 4.2 % Ni et 1.6 % Cr pour une fonte Ni-Hard)
- L'absence de défauts internes ou externe dans les parties de pièces sollicitées mécaniquement. On spécifie généralement un niveau de défaut acceptable (classe 1 pour les retassures en zone désignée par exemple) dans le CdC pièce. L'impact des défauts sur les caractéristiques mécaniques peut être appréhendé finement
- Le tracé de la pièce (et par exemple l'absence de zones de concentration de contraintes ou de zones massives isolées)
- Le type de microstructure obtenue. Par exemple, la forme du graphite (lamellaire, sphéroïdale, vermiculaire) ou de la matrice (perlitique, ferritique, austénitique, bainitique) pour les fontes ou la forme du silicium (aciculaire ou lamellaire) ou des composés intermétalliques (Al-Fe-Si) pour les alliages d'aluminium
- La finesse de la microstructure (résultant de la vitesse de solidification). Pour certaines applications, on spécifie ainsi le DAS (Dendritic Arm Spacing) en µm pour les alliages d'aluminium
- Les micro-éléments d'addition en très faibles quantités (quelques ppm versus quelques % pour les éléments d'alliage traditionnels)
- Un traitement thermique ultérieur qui modifie la microstructure (transformation de l'austénite en martensite pour les aciers par exemple). Pour les alliages Al-Si par exemple, c'est l'addition de magnésium qui permet lors du traitement thermique d'augmenter les caractéristiques mécaniques
- Les opérations d'usinage qui peuvent faire déboucher en surface des porosités ou amener des contraintes résiduelles
- Un traitement ultérieur (shot peening local ou compression isostatique à chaud par exemple)
Source : CTIF
Source: My little blog fonderie